29 mars 2024

Thomas COMPTON, le pirate charpentier

Cette année, j’ai décidé de me pencher plus sérieusement sur mes ancêtres britanniques qui se sont installés de gré ou de force sur l’île Bourbon au cours du XVIIe et du XVIIIe siècle.

Pour inaugurer cette toute nouvelle série d’articles, je vais donc vous présenter Thomas COMPTON, mon Sosa 798. Les recherches sont d’ailleurs toujours en cours tant cet ancêtre me donne du fil à retordre !

L’ascendance jusqu’à Thomas COMPTON

Arbre ascendants COMPTON
Source : Heredis

L’arrivée de Thomas sur l’île

Selon le Dictionnaire Généalogique des familles de l’île Bourbon, Thomas COMPTON foule le sol (le sable) de la Réunion pour la première fois en 1721. Ancien forban, il exerce sur l’île une profession un peu plus honorable, celle de charpentier.

Cette information s’avèrera déterminante pour la suite des investigations.

Extrait dictionnaire généalogique : COMPTON

Son arrivée est particulièrement remarquée sur cette petite île de quelques centaines d’habitants à l’époque. Il débarque en février 1721 avec un groupe de 35 autres comparses avec à sa tête le capitaine Christopher CONDENT (1690-1770), un pirate anglais de légende.

Les prénoms et noms du capitaine Christopher CONDENT ont varié au fil du temps : on le connaît ainsi sous les noms de Condent, Congdon, Coudon, Connor or Condell et sous les prénoms de William, Christopher, Edmond, Edward, or John. Il est également surnommé Billy One-Hand. Pour la légende et la postérité, on ne fera pas mieux !

Aujourd’hui, en 2019, on trouve des t-shirts floqués avec son drapeau sur Amazon !

Drapeau Christopher Condent

L’arrivée de ce groupe de pirates se fait au terme d’âpres négociations avec le Gouverneur de l’île Bourbon.

Après plusieurs années de combats, de pillages et de grosses prises dans toutes les mers du globe, le capitaine Christopher CONDENT alias Billy One-Hand se retrouve un jour de 1720 à Madagascar, sur l’île de Sainte-Marie qui était alors le grand repère des forbans de l’époque.
Il pille au passage le navire le Crooker et informe le roi de France qu’il a l’intention de se rendre ! Il faut savoir que Billy One-Hand souhaitait prendre sa retraite depuis un petit moment déjà, la vie de pirate n’étant définitivement pas une sinécure.
Il avait d’ailleurs appris que le Roi de France était disposé à amnistier les pirates, le Roi en avait plus qu’assez du désordre qui régnait sur la route de ses navires de commerce. Le gouverneur de l’île Bourbon se charge donc de faire l’intermédiaire entre les deux parties.

Fin 1720, le Conseil de l’île Bourbon accorde l’amnistie à 135 pirates et 60 esclaves originaires de Guinée. Il faut dire que Billy One-Hand qui patientait dans l’Océan Indien depuis des mois, avait menacé de faire « le plus de mal et dommage qu’il pourra » si on ne lui accordait pas l’amnistie dans des termes acceptables.

Illustration Billy One-Hand.
Burdick 201, N19.20
Billy One-Hand. Illustration extraite de « The Pirates of the Spanish Main series » (N19) for Allen & Ginter Cigarettes. Source : Wikipedia

Billy One-Hand se voit ainsi imposer une taxe d’entrée sur le territoire de Bourbon de 20 piastres par pirate qui peut être accompagné que d’un seul esclave. On demande alors aux habitants de l’île (mes autres ancêtres) de faire un petit effort pour accueillir chez eux un pirate, leur offrir le gite et le couvert.

Le quotidien étant particulièrement difficile à l’époque, les Bourbonnais ne sont pas particulièrement enthousiastes à l’idée de voir débarquer tous ces hommes qu’il fallait loger et nourrir, des hommes pour la plupart sans foi ni loi. Par ailleurs, les conditions d’accueil qu’on leur impose sont selon eux un peu fort de café :

L’habitant qui loge un ou plusieurs forbans leur fournira à chacun un lit convenable garni au moins d’un bon matelas, d’un oreiller avec sa souille (taie) et d’une couverture ; ces lits doivent être dans une case ou de bois ou de feuille construite de manière qu’elle soit pour le moins distinguée de ce qui se nomme hangar ou ajoupa et que les injures du temps ne puissent le pénétrer.

Pour faire passer la pilule, on promet aux hôtes potentiels 15 piastres par pirate et 5 piastres par esclave qu’ils accueilleraient de bon cœur et c’est ce qui finit par convaincre certains, notamment d’anciens pirates qui ont été sollicités prioritairement par le Gouverneur. Entre pirates, on devrait pouvoir s’accorder. Les habitants sont d’autant plus rassurés que ce ne sont pas 135, mais seulement 35 qui débarquent finalement en février 1721 à Bourbon.
En plus ils sont riches.

Photo coffre en bois et pièces d'or

Parmi eux se trouve donc mon ancêtre anglais Thomas COMPTON qui s’intègrera finalement assez bien à la société bourbonnaise. Après avoir abjuré la religion anglicane, il épouse le 19 août 1721 à Saint-Paul Marie Madeleine TECHER (1704-1743), la fille d’Emmanuel TECHER (ou TEXEIRA DA MOTTA), chirurgien et accessoirement mon Sosa 664 (entre autres).
Six enfants naîtront de l’union de Thomas et Marie Madeleine : Thomas, Catherine Henriette, Marie Françoise, Louise Marie, Marie Marguerite, Jean Georges Thomas. Je descends pour ma part de Marie Marguerite COMPTON (1737-1800), mais nous sommes nombreux à la Réunion à descendre des COMPTON.
En 1737, le Conseil de l’île accorde à Thomas une meilleure concession pour faire subsister sa « petite » famille. Les détails de l’attribution des terres se trouvent aujourd’hui sur le site des Archives Nationales d’Outre-Mer.

Extrait archive, concession COMPTON
Compton, Thomas, habitant du quartier Sainte-Marie, à l’île Bourbon (1737). Cote : FR ANOM COL E 90. Source : ANOM

Mais d’où vient Thomas COMPTON ?

Thomas COMPTON est originaire de Londres où il naît aux alentours de 1698. Les recensements de 1763 lui donnent en effet 65 ans et ceux de 1765, 67 ans.
En 1763, il vit avec sa seconde épouse Jeanne DANIETTE (DANIEL) et possède six esclaves.

Extrait recensement 1765 Thomas COMPTON
Recensement par quartier de 1763. Saint-Denis et Sainte-Marie avec table alphabétique au début. Cote : 2MI81. Source : http://www.cg974.fr/mdr/index.php/rechercheTheme

Vu que l’on est informé de l’année de naissance (1698), du lieu de naissance (Londres) ainsi que des noms des parents de Thomas COMPTON (Thomas et Mary WHITING), trouver son acte de baptême ne devrait pas trop poser de difficulté.
Et puis quelle chance ! Familysearch et Ancestry ont indexé en grande partie les baptêmes, mariages et enterrements des paroisses londoniennes.
Mais bien sûr, comme rien n’est jamais facile en généalogie, c’est en fait à partir de là que cela se corse.

Tout avait pourtant si bien commencé…

Il existe dans les registres un petit Thomas COMPTON baptisé le 2 octobre 1698 à Londres, Église de St Dunstan and All Saints, Stepney.

Extrait registre naissances Thomas COMPTON
1698
THE LONDON METROPOLITAN ARCHIVES. Baptêmes, Mariage et Enterrements de l’Église d’Angleterre, Londres – 1538 à 1812 – Tower Hamlets – St Dunstan and All Saints, Stepney 1656-1710. Vue 407/627. Source : www.ancestry.fr

Transcription : Thomas son of Thomas COMPTON of Ropemakers Field, shipwright and of Mary ?. 11.

Traduction : Thomas fils de Thomas COMPTON de Ropemakers Fields, charpentier de marine et de Mary ?. 11 (jours).

Sa filiation n’est pas précisée, mais enfin ce Thomas là est né le 21 septembre 1698 et c’est plutôt intéressant car, outre l’année et le lieu de naissance, le nom et le prénom de son père collent parfaitement, le prénom de sa mère aussi et enfin la profession de son père (charpentier de marine) qui est la même qu’exerce notre Thomas sur l’île Bourbon.
Voyons au passage où se trouve Ropemakers Field :

Ropemakers Fiels est situé à Limehouse, un quartier de l’est londonien.
Voici l’Église St Dunstan and All Saints :

Photo Eglise St Dunstant and all Saints
Source : http://www.stdunstanstepney.com/

Il reste à trouver le mariage de Thomas COMPTON et de Mary WHITING, si possible dans la même Église quelques années plus tôt et le tour est joué. Il existe un registre intéressant des mariages de St Dunstan de Londres dactylographié dans lequel on peut rapidement effectuer une recherche par nom.
Je mets le lien ici à toutes fins utiles : https://archive.org/details/marriageregister02step/page/n5s
Il me semble sinon que ces registres sont également en vente, il existe 3 volumes. Dans celui-ci, deux COMPTON sont indexés :

  1. William COMPTON et Elizabeth Wright mariés le 16 mars 1651 (on oublie)
  2. Thomas COMPTON et Mary PAYNE mariés le 8 novembre 1696

Thomas COMPTON et Mary, les parents du petit Thomas né en 1698, sont très probablement Thomas COMPTON et Mary PAYNE !
Oui mais voilà Mary PAYNE, ce n’est pas Mary WHITING, la mère de notre ex pirate.
Le ciel s’assombrit alors dangereusement, d’autant plus que l’image du registre original trouvée sur Ancestry confirme qu’il s’agit bien de PAYNE.
PAYNE et pas WHITING.

La malédiction des pirates certainement.

Acte mariage Thomas COMPTON et Mary PAYNE 1696
THE LONDON METROPOLITAN ARCHIVES. Baptêmes, Mariages et Enterrements de l’Église d’Angleterre, Londres – 1538 à 1812 – Tower Hamlets – St Dunstan and All Saints, Stepney 1686-1719. Vue 24/187.
Source : https://www.ancestry.fr

Transcription : Thomas COMPTON of Limehouse Shipwriter and Mary PAYNE of the same. Widow.

Traduction : Thomas COMPTON de Limehouse, charpentier de marine, et Marie PAYNE du même lieu. Veuve.

Ici, Thomas COMPTON est charpentier à Limehouse, tout comme le père du petit Thomas né le 2 octobre 1698. Ne tergiversons pas, ce sont bien ses parents qui se marient en 1696.
Baby Thomas qui aurait pu être plus tard pirate sur l’un des bateaux de la flotte de Billy One-Hand. Mais ça c’était avant que Mary PAYNE ne vienne tout chambouler. C’est ce que j’espérais prouver jusqu’à ici et voilà que la branche déjà craquelante casse franchement.

Il existe cependant et toujours les intuitions, mais que valent-elles vraiment face aux documents actés ? Face à l’implacable ?
Reste ainsi ce petit mot : « widow ». Ce simple mot en fin de ligne laisse entrevoir un espoir. Mary PAYNE est veuve et a donc porté successivement deux noms jusqu’en 1696. Quel est exactement son nom de naissance ? Et quel est son ancien nom d’épouse ?

Quel nom mentionne-t-on à l’époque dans les registres de St Dunstan and All Saints en cas de remariage des femmes ? Il y a-t-il seulement une règle ?
Voilà donc où j’en suis. En quête désormais d’un mariage entre un M. PAYNE ou un M. WHITING avec une Mary dans le dernier quart du XVIIe siècle à Londres, si tant est qu’ils sont bien originaires de Londres…
Sueurs en prévision.

Pour la petite histoire et pour ce que cela vaut, sachez enfin que Thomas COMPTON et Mary PAYNE ont eu d’autres enfants que Thomas par la suite : Elizabeth (1704-1712), John (1707-…), Sarah (1708-…), Thomas (1711-1712), Thomas (1713), John (1715-…), Elizabeth (1716-…), Jeremiah (1718-1720). Peut-être d’autres ?
Certains parmi leurs enfants ont peut-être des descendants qui vivent actuellement en Angleterre. Est-ce que cela pourrait en partie expliquer mes correspondances ADN avec des anglais aujourd’hui ?

Sources :
http://www.piraterie.com
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chris_Condent
https://www.ancestry.fr
https://www.familysearch.org/fr/
http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/

Merci à Femuse, une généanaute qui m'a apporté ses éclairages sur Mary PAYNE
Print Friendly, PDF & Email
Partager l'article

Jourdavant

Généalogiste amateur originaire de l'île de la Réunion

Voir tous les articles de Jourdavant →

19 réflexions sur « Thomas COMPTON, le pirate charpentier »

  1. Absolument passionnant ! Ton enquête nous laisse, tout comme toi j’imagine, en haleine. Cette Marie PAYNE est le nœud du problème. Penses-tu qu’il existe des registres assez anciens pour pouvoir répondre à la question « Marie PAYNE est-elle Marie WHITING ? ».

    1. Oui je pense que les registres anciens existent, certains remontent même jusqu’au milieu du XVIe siècle. Mais avant de me lancer dans ces recherches, j’avais besoin de poser un peu les informations recueillies… Les recherches ne sont pas si aisées sur Ancestry et il ne faut pas négliger non plus les variantes des patronymes. J’imagine que bien des généalogistes réunionnais ont essayé de rechercher les parents de Thomas COMPTON, mais je n’ai pas trouvé trace d’une hypothèse en faveur de Mary PAYNE sur les sites en ligne.

  2. Bravo ! C’est passionnant. J’adore la formule « mon Sosa 664 (entre autres) » … 😂. La liste des numéros Sosas portés par Emmanuel Techer est sûrement très longue. Souhaitons qu’il y ait une suite à l’article. A la 10eme génération, il ne devrait plus te rester beaucoup d’adn de Thomas Compton, pareil pour d’éventuels descendants de ses frères et sœurs. Mais à la Réunion il y a le phénomène d’endogamie donc pourquoi pas.

    1. Pour Emmanuel TECHER, 7 numéros SOSA, c’est tout si on peut dire 🙂 Je m’attendais à plus, mais je suis persuadée qu’on ne sait pas tout 🙂 Et toi ?
      Pour ce que ca vaut : Thomas COMPTON (1 seul n° SOSA), Edouard ROBERT (3) et Robert THOMSON (1)

      1. Emmanuel TECHER 5 numéros SOSA, Edward ROBERT (2), Patrick DROMAN d’Irlande (1), Robert THOMSON d’Ecosse (1), Jeremie BERTAUT de Jersey (1) . Selon l’état actuel de mes recherches je ne descends pas de TARBY, COMPTON, NOEL. Mails il y a tellement de mères célibataires dans mon arbre …

  3. Super article, merci beaucoup ! Personnellement, j’ai découvert mes origines ancestrales via le test d’Igenea Oui, le certificat de résultat m’a décrit tous mes ancêtres jusqu’à mes origines préhistoriques (d’ailleurs, toutes les informations de mes ascendants sont détaillées avec précision.). Peut-être le test d’Igenea est la clé de voûte pour approfondir vos recherches généalogiques avec vos cousins anglais ? Avant de passé un test ADN, j’avais consulté le blog de généalogie suivant : https://www.test-genealogie.com/ et ses différents avis …
    En espérant que mon expérience généalogique puisse faire avancer vos recherches.

  4. Bonjour, chère compatriote Réunionnaise !

    Super toutes ces recherches ! Et merci d’ailleurs pour les éléments de recherches. Travail de contribution en passant.
    J’ai aussi Thomas Compton et son épouse dans mes ascendants (en Sosa 3710, 12e génération), par son autre fille Catherine Henriette (mariée à Jean Ferand), pour ma part.

    Je suis tombé sur votre blog en remontant également les diverses lignées de mes ancêtres du côté de ma mère (originaire d’un milieu presque exclusivement « yab » comme on dit chez nous, (créole blanc voire même métis plutôt clair, tout au moins aujourd’hui, précision pour les non-Réunionnais ^^). Passionnant, j’avoue !
    Nous avons donc pas mal d’ancêtres en commun (rien d’étonnant pour des Réunionnais au demeurant), d’autant plus lorsqu’on remonte vers les premières décennies du peuplement (1665-1730). A ce titre, ce genre de blog est très utile à beaucoup de gens de l’île, attirés logiquement par la généalogie pour mieux comprendre leur histoire riche, complexe, pas forcément bien transmise, pour plein de raisons (…), qui vont remonter leur ascendance et tomber. Donc encore merci pour nous tous ! C’est un travail qui contribue énormément et accélère les recherches. J’avoue que je n’ai pas autant de temps à consacrer à mes recherches (je fais tellement de choses!), mais si d’aventure je tombe sur une info cruciale que je n’ai trouvé nulle part, je partagerai volontiers ici, en commentaire 🙂 Ou en MP.

    Concernant l’ADN, je pense en effet que tous les Réunionnais qui ont une ascendance yab (donc premiers colons européens installés pendant les 50 premières années du peuplement) ont évidemment tous une trace de ce groupe génétique (que la boîte avec laquelle j’ai fait le test appelle « Anglo-Saxons ») : le lien avec les Normands est logique aussi, il s’agit du même groupe je pense (l’une de mes connaissances est un généticien, on en a souvent parlé). Et comme les Français venus à la Réunion venaient aussi de Normandie et du Nord (3 dans ma lignée), point d’étonnement avec cette souche très présente dans notre ADN, dont j’ai justement 13,5 % selon le test, soit le 3e groupe en pourcentage !

    Par ailleurs, j’ai lu votre interview sur myheritage, il y a quelques similitudes dans les grandes lignes de nos parcours respectifs. On a la même tranche d’âge (quarantaine), j’ai commencé mes études à Montpellier également (2000-2003), puis Toulouse, etc.

    En tout cas, bonne continuation, Pascalina !

    Eric.

    1. Bonjour Eric et merci de m’avoir lu et commenté, ça fait toujours très plaisir d’avoir un retour sur les articles.
      Ravie aussi que ces quelques découvertes sur Thomas Compton fassent avancer vos recherches. J’avoue que depuis ce séjour à Londres en 2019 et ces deux articles, je n’ai finalement pas pu avancer plus loin sur les origines de Thomas COMPTON, j’ai été accaparée par d’autres recherches. J’y reviendrai peut-être un jour, mais j’ai un peu peur d’être très vite bloquée par le manque d’informations dans les documents anglais, surtout sur les filiations comme je le disais dans l’article. Ce serait hasardeux avec des ancêtres qui portent des noms assez communs finalement.
      Je pense qu’on doit avoir quelques branches communes, n’hésitez pas à partager si vous faites des trouvailles aussi 🙂
      Je t’ai trouvé sur Myheritage et j’ai vu quelques noms bien familiers dans votre arbre, tu es d’où exactement ?
      Au plaisir de se reparler ici ou ailleurs, bonne continuation aussi.

  5. Une information en passant (en complément, j’aime beaucoup l’histoire en général).

    Rien à voir avec notre ancêtre pirate, mais le 1er mariage d’un dénommé Compton que tu as trouvé et que tu mentionnes (même si, comme tu le dis, ne concerne pas notre protagoniste) est sans doute celui d’un personnage historique important de l’Angleterre, dont voici la fiche Wiki:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Compton_(officier)

    Attention, j’émets cette hypothèse avec beaucoup de précaution, mais pas mal d’éléments semblent indiquer qu’il pourrait s’agir de lui, au vu des noms, des époques et des lieux. Mais pas assez de preuves fiables et indéniables, je l’avoue. Juste pour le plaisir de la recherche, puisque je tapotais pour voir si je trouvais qqch.
    Le nom de son épouse n’est pas le même cela dit (mais on l’a vu par tes recherches sur notre pirate-charpentier que le patronyme de son épouse avait lui aussi été modifié !), en tout cas, au moins le prénom concorde (Elizabeth).

    Bonne investigations à tous.

  6. Bonjour et bravo pour vos recherches je suis impressionné ! C’est fou que les registres de l’époques permettent de retrouver des ancêtres pirates. Je ne pensais pas que l’histoire et l’état civil en gardaient trace. Bonne continuation pour vos recherches.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *