Pierre Quentin-Bauchart est un historien, conseiller municipal de Paris et écrivain, né le 28 avril 1881 à Paris dans le 8ème arrondissement. Il est le fils de Maurice Quentin-Bauchart, avocat à la cour d’Appel, et de Marguerite Suzanne Marie Henriette Cambronne.
La famille est domiciliée au 31 rue François 1er à Paris, dans un quartier situé à proximité des Champs-Élysées.
Pierre Quentin-Bauchart est issu d’une famille d’hommes politiques depuis plusieurs générations. Son père Maurice a aussi été conseiller municipal de Paris mais aussi romancier, il a publié sous le pseudonyme de Jean Berleux.
Son grand-père Ernest Quentin-Bauchart a été maître des requêtes au Conseil d’État (1864) et son arrière-grand-père Alexandre Quentin-Bauchart a été magistrat, conseiller général de l’Aisne, député, conseiller d’État et sénateur.
Pierre a une sœur cadette prénommée Suzanne née en 1894. Peu d’informations sur son enfance sont parvenues jusqu’à nous.
Il est étudiant en droit lorsqu’il est appelé sous les drapeaux en 1901. Ajourné un an pour cause de faiblesse et dispensé en raison des études supérieures qu’il mène, il est finalement reconnu bon pour le service en 1903 et incorporé au 72e Régiment d’Infanterie. Fait caporal en mai 1904, il sera mis en disponibilité en septembre de la même année en attendant son passage dans l’armée de réserve active.
Dans la réserve cette fois, Pierre Quentin-Bauchart obtient son brevet de sous-officier en 1905, puis est nommé sergent en 1906. Au cours de cette année 1906, on ne le trouve plus en France, il est effectivement en voyage dans le reste de l’Europe. Il est de retour en France fin 1906 et s’installe à la rue Pierre Charron à Paris 16e.
Sa carrière dans la réserve continue : il est promu sous-lieutenant de réserve en 1907 et enfin lieutenant de réserve en 1911.
La guerre
Pierre Quentin-Bauchart a 33 ans lorsque la première Guerre Mondiale éclate.
Il a déjà publié Lamartine homme politique, la politique intérieure en 1903, les Chroniques du Château de Compiègne en 1911 et Les Musées Municipaux en 1912.
Capitaine de réserve en 1914, il mène campagne contre l’Allemagne pendant deux ans en Argonne et en Champagne avec le 272e Régiment d’Infanterie.
Il est blessé par un éclat d’obus au bras gauche le 6 octobre 1915 à Tahure, ancienne commune de la Marne. Il est évacué et part quelques temps en convalescence à Morlaix.
Une fois guéri, il revient aussitôt au front et intègre le 72e Régiment d’Infanterie dont le prend le commandement. On le trouve toujours aux avant-postes lorsque la situation devient critique, ses hommes admirent sa bravoure et sa fermeté.
Alors qu’il effectue une reconnaissance de ses hommes, Pierre Quentin-Bauchart est tué à Bouchavesnes dans la Somme le 8 octobre 1916.
Dans le Journal des Marches et des Opérations de la 72e RI, c’est pourtant en date du 7 octobre 1916 que l’on déplore la perte du capitaine Quentin-Bauchart. Il était âgé de 35 ans.
De nombreux hommages lui seront rendus à Paris, une médaille à son effigie sera réalisée, la Croix de guerre lui sera attribuée et une rue porte désormais son nom dans le 8ème arrondissement de Paris.
On retient néanmoins ce témoignage émouvant du soldat Felgine à propos du capitaine Quentin-bauchart :
J‘ai accompagné doucement la sépulture du capitaine, je l’ai arrangé et après que je l’eu baisé au front, il s’en est allé se reposer. Maintenant, il est au ciel, d’où il nous invite à être courageux.
Sources :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6436176b/f5.image.r=quentin-bauchart%20pierre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Bauchart
http://chtimiste.com
http://72emeri.pagesperso-orange.fr
http://laurent59.canalblog.com
https://forum.pages14-18.com
http://www.reserve-citoyenne-paris.org/2014/12/la-butte-de-tahure.html
C’est mon premier commentaire, mais j’ai lu tous vos articles de ce Challenge qui est très à propos en cette année du Centenaire! J’en ai appris beaucoup même sur plusieurs des auteurs que j’aimais beaucoup et croyais connaitre. Merci pour toutes vos recherches.
Merci pour votre fidélité Annick 🙂